IN HOC SIGNO VINCES

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« Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas »






























"L'idée seule de l'état démocratique lui tordait les entrailles.."

BOYLESVE











jeudi 27 novembre 2008

LE DEVOIR CATHOLIQUE DE NE PAS VOTER

Ce livre, qu’on fait paraître dans le cadre des élections présidentielles 2007 mais qui ne se cantonne certes pas à cette seule occurrence, traite de la question fondamentale suivante : est-il permis à un catholique de voter dans le cadre des républiques post-révolutionnaires ? Si l’on est conscient des exigences de notre Foi, la réponse est NON, formellement non. Évidemment, contre cette affirmation pourtant théologiquement sûre et indiscutable, on mettra en avant ce que les papes modernes post-concordataires ont dit en la matière (en ce compris, hélas, les plus saints) : tous ont toujours, invariablement, été dans le sens d’une légitimation des gouvernements athées que, pour ne prendre qu’un exemple, Pie VI osait scandaleusement appeler « les autorités constituées » à propos, pourtant, de l’un des pires d’entr’iceux-là (= le Directoire). Il n’en reste pas moins que notre thèse est catholiquement certaine. Et si l’on cherche à comprendre pourquoi les papes se sont et nous ont trompés sur le plan constitutionnel politique, l’enquête serrée montre que la grande responsable s’appelle la scolastique aristotélicienne qui veut faire reposer la validité de TOUT gouvernement, fût-il impie, sur l’être de raison, l’en-soi divin, et non sur l’économie de salut en cours. Ces deux points, évidemment fort importants, sont traités à fond dans deux ouvrages conjoints à celui-ci (« Les papes nous ont trompé en Politique » & « Saint Thomas et les scolastiques nous ont trompé en Politique »).

Quant à cet ouvrage-ci, il a plus simplement pour but de présenter au lecteur ce gravissime problème sous un angle pratique : montrer la naissance DIVINE de la France, que Dieu a forgée LUI-MÊME EN PERSONNE pour être l’archétype salvateur de toutes les nations du monde, sera montrer à tout regard politiquement digne et non-perverti, qu’une grâce divine extrinsèque à l’homme, et qui n’est pas dérivée des sept sacrements ecclésiaux, est NÉCESSAIRE pour actualiser le « bien commun » parmi les hommes. Tout y est tellement surnaturel, en effet, dans cette « extraordinaire conversion de Clovis » couplée à la naissance théocratique de la France (un pape de l’époque, à propos de la Noël 496, parlera de « déluge sacré »), qu’on aura vite fait de comprendre que la fondation de toute « Politique réelle » (Blanc de Saint-Bonnet) EST UN FAIT DIVIN SINON RIEN (d’où, soit dit en passant, l’hérésie de la formule maurrassienne « politique d’abord ! »). Car il ne faudrait pas s’imaginer la création divine de la France comme une exception qui confirmerait la règle que la politique appartient à l’homme. Cette genèse théocratique de la France est tout au contraire une merveilleuse illustration et preuve à la fois, que TOUTE vie politique réelle a Dieu et son Christ pour fondement, faute de quoi LA POLITIQUE N’EXISTE TOUT SIMPLEMENT PAS, mais seulement son animalisation, son diabolique ectoplasme, comme nos jours cala(très)miteux ne nous le montrent que trop. Autrement dit a contrario, « l’extraordinaire conversion de Clovis », bien désenveloppée dans son sens profond et historique, va montrer au lecteur l’impérieux et absolu « devoir catholique de NE PAS voter » dans le cadre républicain-démocrate post-révolutionnaire. Pour deux raisons fondamentales dont une seule serait suffisante pour asseoir ce devoir, à savoir :
1 / doctrinalement, parce qu’on prétend y fonder la Politique sur… la non-exis¬tence de Dieu, d’un Dieu qui, cependant, est le seul à pouvoir… créer en Politique ;
2 / moralement, parce que c’est un blasphème et même un sacrilège à la Face de Dieu (eu égard à l’Institution Très-Chrétienne qu’Il nous a amoureusement donnée pour notre salut), qu’on prétend ainsi supplanter dans un domaine qui Lui appartient.

Cet ouvrage, précédé d’une Introduction inédite, est le tiré-à-part des ch. X & XI du Traité de la religion royale française ou le vrai visage de Clovis, paru dans le cadre du 15ème centenaire du baptême sacral de Clovis (1996). Réédité en 2003, ce traité est toujours disponible aux Éd. D.F.T. (715 pp. 21 x 29,7 – 68 €).

365 pages (avril 2007), format 14,8 x 21 cm ...................... 20 € (+ port: 5 €)