
Quant à cet ouvrage-ci, il a plus simplement pour but de présenter au lecteur ce gravissime problème sous un angle pratique : montrer la naissance DIVINE de la France, que Dieu a forgée LUI-MÊME EN PERSONNE pour être l’archétype salvateur de toutes les nations du monde, sera montrer à tout regard politiquement digne et non-perverti, qu’une grâce divine extrinsèque à l’homme, et qui n’est pas dérivée des sept sacrements ecclésiaux, est NÉCESSAIRE pour actualiser le « bien commun » parmi les hommes. Tout y est tellement surnaturel, en effet, dans cette « extraordinaire conversion de Clovis » couplée à la naissance théocratique de la France (un pape de l’époque, à propos de la Noël 496, parlera de « déluge sacré »), qu’on aura vite fait de comprendre que la fondation de toute « Politique réelle » (Blanc de Saint-Bonnet) EST UN FAIT DIVIN SINON RIEN (d’où, soit dit en passant, l’hérésie de la formule maurrassienne « politique d’abord ! »). Car il ne faudrait pas s’imaginer la création divine de la France comme une exception qui confirmerait la règle que la politique appartient à l’homme. Cette genèse théocratique de la France est tout au contraire une merveilleuse illustration et preuve à la fois, que TOUTE vie politique réelle a Dieu et son Christ pour fondement, faute de quoi LA POLITIQUE N’EXISTE TOUT SIMPLEMENT PAS, mais seulement son animalisation, son diabolique ectoplasme, comme nos jours cala(très)miteux ne nous le montrent que trop. Autrement dit a contrario, « l’extraordinaire conversion de Clovis », bien désenveloppée dans son sens profond et historique, va montrer au lecteur l’impérieux et absolu « devoir catholique de NE PAS voter » dans le cadre républicain-démocrate post-révolutionnaire. Pour deux raisons fondamentales dont une seule serait suffisante pour asseoir ce devoir, à savoir :
1 / doctrinalement, parce qu’on prétend y fonder la Politique sur… la non-exis¬tence de Dieu, d’un Dieu qui, cependant, est le seul à pouvoir… créer en Politique ;
2 / moralement, parce que c’est un blasphème et même un sacrilège à la Face de Dieu (eu égard à l’Institution Très-Chrétienne qu’Il nous a amoureusement donnée pour notre salut), qu’on prétend ainsi supplanter dans un domaine qui Lui appartient.
365 pages (avril 2007), format 14,8 x 21 cm ...................... 20 € (+ port: 5 €)